Polémica de la Iglesia sobre el uso de preservativos “la Iglesia Católica rectifica”

Llevo días reprimiéndome para no escribir sobre las declaraciones de Benedicto XVI en Camerún sobre el uso del preservativo. Son  un grave atentado contra la salud pública y más en el lugar donde han sido pronunciadas: El Continente Africano, azotado por el SIDA, sumido en la pobreza, la hambruna, las guerras, etc.,  que difícilmente tiene acceso a los preservativos y mucho menos a los tratamientos antirretrovirales, tiene que oír que la única forma de prevención a su alcance no solo no sirve de nada sino que aumenta la difusión del SIDA.

Han tardado una semana en rectificar y ajustarse  a la realidad científica, pero lo han hecho

No quiero repetir las palabras objeto de la polémica y paso a la rectificación publicada hoy en L’Osservatore Romano y recogida por Le Figaro que dice: Sida : l’Église ne proscrit pas le préservatif ( SIDA: la Iglesia no prohibe el preservativo).

Haré un pequeño resumen en español sobre la noticia de prensa y a continuación la pondré entera (en francés).

L’Osservatore Romano hace público un estudio llevado a cabo en Uganda en el cual se demuestra la eficacia del preservativo en la lucha contra el SIDA (y añado yo contra todas las enfermedades de transmisión sexual).

 

Preservativos

Dice que se malinterpretaron sus palabras porque lo que quería decir es que el preservativo no es suficiente “por si mismo” para combatir la epidemia de SIDA.

 

El domingo 22 de marzo de 2009 L‘Osservatore Romano publica un artículo: “La Iglesia y el SIDA” en el que reconoce que el preservativo tiene una eficacia del 97% contra la infección si se utiliza correctamente y de un 87% si su utilización no es del todo correcta “como en África”. Eso sí precisa que la campaña del gobierno de Uganda recomienda:

  1. la abstinencia de mantener relaciones sexuales
  2. la fidelidad en la pareja
  3. el condón o preservativo

 

Y precisa que  aunque la utilización del preservativo no se ajusta a las indicaciones de la Iglesia la campaña fue todo un éxito.

 

 

Preservativos

 

Ahora os dejo con el artículo de Le Figaro: Sida : l’Église ne proscrit pas le préservatif.

 

L’Osservatore Romano rend publique une étude, menée en Ouganda, mettant en évidence l’efficacité du préservatif dans la lutte contre la maladie.

La nouvelle peut surprendre après la polémique ouverte par Benoît XVI lors de son voyage en Afrique, mais l’Église catholique admet implicitement le préservatif pour lutter contre le sida. Son combat – totalement incompris – consiste à dire que ce moyen ne suffit pas, à lui seul, pour endiguer l’épidémie. Le quotidien officiel du Saint-Siège, l’Osservatore Romano, vient de le confirmer publiquement en admettant l’efficacité prophylactique du préservatif à condition qu’il soit associé à d’autres facteurs.

En première page de l’édition du dimanche 22 mars, un article sur «Église et sida» reconnaît que le préservatif est efficace «à 97 % contre l’infection» dans les meilleures conditions d’utilisation et «à 87 %» dans des conditions communes, comme en Afrique. Et le journal de citer l’expérience de l’Ouganda où des campagnes soutenues par le gouvernement, dites «ABC», ont été lancées contre le sida : «A» comme abstinence, «B» comme fidélité (be faithful), «C» comme préservatif (condom).

L’article précise aussitôt que l’usage du préservatif prévu par cette méthode n’est certes pas conforme «aux indications de l’Église», mais que les effets de ­cette campagne sont spectaculaires. L’Ouganda est ainsi «l’unique pays d’Afrique qui a obtenu de bons résultats» dans cette lutte contre le sida : «La fréquence d’infection dans la population est descendue de 15 % en 1991 à 5 % en 2001.»

«L’abstinence» en question est effectivement conseillée aux jeunes adolescents. L’âge moyen du premier rapport sexuel a ainsi été retardé de «15 à 19 ans». «La fidélité», recommandée aux couples, aurait permis de réduire de 60 % le vagabondage sexuel. La méthode prévoit, enfin, l’usage du préservatif. «Ces trois facteurs, insiste l’Osservatore Romano,ont une influence importante sur la réduction de l’incidence du sida.»

Cet article est suivi de l’interview d’un missionnaire combonien, un ordre religieux très présent en Afrique, médecin de son état. Le frère Daniel Giovanni Giusti a eu une expérience de plus de vingt ans dans un hôpital en Ouganda et reconnaît que «le préservatif a un rôle dans des épidémies localisées et dans des groupes particuliers : prostituées, homosexuels et drogués.»

Un simple «recours»

Mais il ajoute que la campagne «ABC» a démontré que ce sont les deux premiers axes – lutte contre une sexualité précoce et fidélité – qui ont surtout été efficaces parce qu’ils ont créé un changement de comportement. Le préservatif restant, lui, «un recours pour ceux qui n’appliquent pas les deux premiers points de la méthode». Autrement dit, pour ce médecin catholique : «L’abstinence annule le risque pour les cas de transmissions sexuelles. La fidélité dans les rapports sexuels réduit le risque. L’usage du préservatif réduit le risque mais ne l’élimine pas.»

Sa conclusion ne met donc pas en cause le préservatif, en tant que tel, mais les campagnes le proposant comme seul moyen sûr. «L’expérience de terrain démontre que dans les pays où l’on a tout misé sur le tout préservatif, il n’y a pas eu – dans la population générale – des résultats satisfaisants comme ceux obtenus en Ouganda.»

 

 

Consuelo Ibáñez Martí

Médico salubrista

Compartir:

4 comentarios

  1. Como todo alto político el Papa necesita de alguien quién "traduzca" sus palabras a los no iluminados y así convensernos de que no dijo lo que dijo.

  2. Thank you for your time to have put these things together on this blog site. Michael and i also very much valued your insight through your own articles on certain things. I understand that you have many demands on timetable so the fact that a person like you took all the time as you did to guide people really like us through this article is even highly treasured.

Deja un comentario